Le bruit des choses qui tombent

de Juan Gabriel Vasquez, (Seuil)

Déception. Je l’ai acheté sur la foi d’une interview parue dans Le Nouvel Observateur et qui annonçait une “puissance et une élégance inégalées”. Bof ! Bof ! Mous du genou ces trafiquants de drogue. En même temps, je ne crois pas avoir jamais lu d’auteur colombien.

Apparemment, les méfaits des narco-trafiquants ont laissé autant de traumatismes que les FARC…dont il n’est pas question dans ce livre. La plus grande partie de l’intrigue se situe dans les années 70, autour d’Elaine, volontaire américaine engagée dans les Peace Corps pour des missions de développement auprès des populations. Hébergée chez les parents de Ricardo, elle noue par la suite une relation amoureuse avec lui. Ils se marient et ont une fille.

Ricardo est pilote. Il passe de la drogue entre la Colombie et les Etats-Unis où il sera arrêté et purgera une peine de 19 ans. Auparavant, ses activités illicites lui auront permis d’amasser suffisamment d’argent pour construire une maison et y vivre avec sa famille. Quand Ricardo disparaît, Elaine préfère dire à sa fille Maya que son père est mort.

Le narrateur est Antonio qui a rencontré Ricardo dans une salle de billard. Antonio va remonter le fil de la vie de Ricardo après le meurtre de celui-ci. Antonio a assisté à la mort de Ricardo. Il en est pour longtemps traumatisé. Maya le contactera après la mort de son père, et ensemble ils essaieront de reconstruire la vie de Ricardo et d’Elaine.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu le sentiment que tous les personnages manquaient de substance et qu’ils n’étaient qu’ébauchés.

Lu en 2013

 

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