de Richard Waganese, Editions Zoé, traduit de l’anglais (Canada) par Christine Raguet
Un des livres de l’été que je n’ai pas abandonné.
Il serait intéressant de demander à la traductrice, Christine Raguet, pourquoi elle n’a pas choisi un titre plus proche de l’original : Medicine Walk.
Franklin, âgé de 16 ans, élevé par “le vieil homme”, emmène son père biologique, Eldon, pour une dernière randonnée, tout en en essayant de soulager les souffrances de ce vieil alcoolique à l’aide d’un remède offert par Béka, une femme rencontrée sur leur route. Franklin n’a pas grandi auprès d’Eldon. C’est le “vieil homme” qui a pris soin de lui, lui a appris à se débrouiller dans la nature (nous sommes au Canada) et à la respecter. Eldon et Franklin se sont toujours vus de façon épisodique et souvent dans des circonstances où Eldon se révèle un père pitoyable. Cette dernière randonnée est l’opportunité pour Eldon de raconter à son fils pourquoi il est devenu alcoolique, qui était sa mère et quels sont les liens qui l’unissent à Bunky, “le vieil homme”.
Le récit se déroule dans une nature grandiose. Franklin est étonnant : à son âge il sait déjà comment affronter un grizzly, attraper du gibier et surtout il respecte profondément la nature. Ce roman est parfois rude, parfois lent mais toujours étonnant par la maturité du personnage de Franklin et par la subtilité avec laquelle l’auteur tisse les fils de l’histoire.
L’auteur, Richard Waganese, est un indien ojibwé. Il vit en Colombie britannique. C’est son premier roman.
Lu en 2016. Recommandé par la librairie Les Arpenteurs
Je connais pire comme parasite……
Ta première réflexion a fait écho à ma première réaction : ce titre est mièvre. Étrange choix du traducteur, surtout si éloigné du titre original. Je suis assez attirée par ce que tu dis du livre néanmoins, notamment sur le tissage des liens du père et du fils, même s’il me vient des images parasites de Di Caprio se battant avec un grizzli…