de William Boyd (Editions du Seuil)
Pas le meilleur Boyd, mais très plaisant à lire. W. Boyd a inventé le personnage d’Amory Clay, photographe anglaise qui démarre sa carrière dans les années 30, à Berlin, avec un reportage sulfureux sur les maisons de passe de la ville. Pendant la seconde Guerre Mondiale, Amory vit aux USA : elle sera envoyée en Europe, sur le terrain, par un journal américain. Bref, la photographe couvre les grands événements du 20e siècle : montée du nazisme (elle se fera d’ailleurs tabasser par des fachos anglais lors d’une manifestation), seconde Guerre Mondiale puis le Vietnam et la Californie des années 70.
L’astuce de W. Boyd est d’avoir glissé des photos dans le livre, qui crédibilisent le récit : on croit vraiment que ce sont des photos d’Amory. Et puis, en cherchant, j’ai découvert qu’Amory Clay était un personnage inventé. Bonne performance de W. Boyd : on y croit vraiment à son personnage de femme libre, tellement libre.
Lu en 2016