L’homme des hautes solitudes

de James Salter (Points)

Etonnant personnage que ce Rand. Il quitte la Californie où il exerce un travail physique assez rude, pour Chamonix où il se livre à sa passion de l’escalade. Il y retrouve un de ses amis et se lie à un autre passionné de montagne. Tous deux se jettent des défis de grimpeurs. Une aventure amoureuse fera vivre Brand quelques mois à Paris.

C’est un livre incroyablement moderne, jamais ennuyeux dans les scènes d’escalade et surtout passionnant en raison du mystère autour de cette étonnante confrontation entre un américain un peu fruste et le Mont-Blanc.

Et toujours les incroyables comparaisons de J. Salter. Page 56 :

“Il y a une catégorie d’Anglais qui ont des visages blêmes et frustes comme si la nature n’avait pas estimé qu’il valait la peine de faire les finitions et d’y mettre un peu de couleur.”

Lu en 2015

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2 réponses à L’homme des hautes solitudes

  1. isacosta2013 dit :

    Tu as raison mais les ternes déboires sentimentaux du personnage offrent un véritable contraste avec ses exploits. On ne s’attend pas du tout à ses réactions. Et puis ça date un peu…

  2. fleury14 dit :

    J’ai découvert Salter grâce à toi et je suis partagée. Des descriptions magnifiques mais sobres et, comme tu le fais remarquer, un sens inné de la métaphore. Dans ce roman, les scènes d’alpinisme étaient à couper le souffle. A côté, les réflexions sur les déboires sentimentaux du personnage m’ont semblé bien ternes.

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